Prisonniers politiques au Barhein

Le 19 novembre 2019, j’ai rencontré des membres de l’ONG Americans for Démocracy & Human Rights in Bahrain (ADHRB) qui a le statut ECOSOC au sein des Nations Unies et qui lutte activement pour les droits humains au Bahreïn et dans les pays du Golf.

En effet, le rapport annuel 2017/18 d’Amnesty international sur la situation des droits humains dans le monde, mais également le rapport de 135 pages que m’a remis l’ONG ADHRB écrit en collaboration avec le Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD), révèlent une augmentation du ciblage par les autorités des militants et des défenseurs des droits humains depuis 2017, dans le cadre d’une répression plus globale de la liberté d’expression et de tentative de suppression de toute opposition, même pacifique. Ces actions coïncident avec le rétablissement des pouvoirs d’arrestation de la National Security Agency (NSA) en janvier 2017. Cette dernière, qui est l’agence de renseignement bahreïnienne (créée en 2002) a fait l’objet de nombreuses allégations controversées concernant le recours à la torture et à l’utilisation de la violence lors d’interrogatoires.

Le rapport de l’ADHRB examine plus précisément le cas de 9 prisonnières politiques qui ont été victimes de torture, et d’abus répétés dès leur arrestation puis durant leur interrogatoire, au cours de leur procès et de leur emprisonnement.

Suite à cet entretien, je suis intervenu, par le biais d’une question écrite, auprès de Monsieur le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ainsi qu’auprès de Florence Parly, Ministre des armées, lors de son audition à la commission des Affaires étrangères, afin de connaître la position de la France vis-à-vis de ce partenaire économique important qu’est le Royaume de Bahreïn.

Retrouvez ici ma question écrite

Retrouvez ici mon intervention auprès de Florence Parly

Retrouvez ici le rapport d’ADHRB