Face à la crise, vive le service public !

Depuis le début de son quinquennat, la doctrine néolibérale dans laquelle s’inscrit le Président de la République l’a conduit à dynamiter tous nos services publics. Privatisations à tout va, diminution des budgets, baisse du nombre de fonctionnaires et dévalorisation de leur statut.

Dans toutes ses réformes « la République en Marche » a fait le choix du privé face au public. Alors qu’hier, Emmanuel Macron répondait à une soignante « il n’y a pas d’argent magique », il semble aujourd’hui se rendre compte des limites de sa doctrine.

La crise sanitaire que nous traversons met cruellement au jour l’utilité vitale de nos services publics et le manque de moyens dont ils disposent.

Cette crise sanitaire nous fait prendre conscience du rôle crucial que jouent nos enseignants, nos facteurs, nos éboueurs, nos éducateurs et travailleurs sociaux, nos pompiers, nos policiers et nos gendarmes et bien entendu tous nos personnels soignants auprès de la population.

Elle montre également l’incapacité de l’État aujourd’hui à protéger correctement ces fonctionnaires qui sont pourtant en première ligne face au virus.

Dès à présent il faut commencer à réinvestir massivement dans nos services publics pour construire une société plus solide réellement capable de protéger les françaises et les français.