Le compte n’y est pas !
Hier soir, en responsabilité, j’ai décidé de voter la censure du Gouvernement Bayrou.
Je tiens tout d’abord à saluer le travail d’Olivier Faure, Boris Vallaud et Patrick Kanner, qui ont tenté, avec détermination, d’obtenir des avancées significatives pour les Français, notamment pour les plus modestes. Nous avons tendu la main, convaincus que des mesures justes et ambitieuses pouvaient être obtenues.
C’est dans cet esprit que nous avons exigé la suspension immédiate de la réforme des retraites, avec pour objectif son abrogation après une véritable conférence de financement associant pleinement les partenaires sociaux.
Mais avons-nous été entendus ? La réponse est non. Certes, une porte a été entrouverte, mais sans aucune garantie réelle ni de résultat, ni de l’abrogation de la réforme imposée par Elisabeth Borne.
Dans ces conditions, j’ai pris mes responsabilités et fait le choix de la clarté politique. J’ai voté la censure, non par posture, mais en guise d’avertissement. Sans compromis sérieux ni mesures concrètes pour garantir la justice sociale, améliorer le quotidien des Français, protéger les travailleurs et soutenir le pouvoir d’achat, il est impensable de cautionner la poursuite d’une politique de droite macroniste désavouée par les urnes lors des dernières élections.